Comme nous l'expliquions dans notre article « Trump entre dans l'histoire en baissant les impôts », le président des États-Unis a procédé à la plus importante baisse d'impôts de l'histoire. Avec une telle baisse d'impôts, il est prévu de réactiver l'économie, que les entreprises augmentent les investissements et que les grandes entreprises augmentent les salaires. L'entreprise de télécommunications AT&T a déjà répondu avec un salaire supplémentaire de 1 000 dollars à ses employés et un investissement supplémentaire de 1 000 millions de dollars.
La réforme fiscale promue par Donald Trump et approuvée par le Sénat américain représente une baisse d'impôt sans précédent pour les grandes entreprises. Au-delà du triomphe politique que cela signifie pour Trump, le président américain entend relancer l'économie américaine grâce à une importante baisse d'impôts.
AT&T en profite pour augmenter l'investissement et récompenser ses employés
De cette baisse d'impôt, il ressort que l'impôt sur les sociétés est passé de 35 % à 21 %. Les objectifs sont clairs : augmenter la valeur des entreprises américaines en bourse. En payant moins d'impôts, les grandes entreprises américaines vont rapatrier des capitaux dans leur pays d'origine, ainsi qu'avoir plus de ressources qu'elles pourront utiliser pour réaliser de nouveaux investissements et accessoirement, augmenter la rémunération de leurs salariés, comme c'est le cas d'AT&T.
La société de services financiers Wells Fargo a déjà profité de la baisse d'impôts pour augmenter le salaire minimum de ses travailleurs et la société de télécommunications AT&T distribuera une prime de 1 000 $ à 200 000 employés. En augmentant le revenu disponible des travailleurs, ils seront plus susceptibles de consommer, stimulant ainsi la consommation privée, composante fondamentale du produit intérieur brut. En nous plaçant dans le meilleur des cas, cela peut aider à soutenir la croissance économique aux États-Unis.
D'autres grandes entreprises qui ont rejoint l'initiative d'augmenter les salaires sont Boeing, qui investira 300 millions de dollars dans ses travailleurs et Fifth Third Bank, qui augmentera le salaire minimum de ses employés, jusqu'à 15 dollars par heure travaillée. . D'autre part, Fifth Third distribuera également une prime à son personnel. Comcast, une entreprise de télécommunications et de médias, consacrera également une gratification extraordinaire à ses employés.
AT&T a également rendu public son intention de réaliser un investissement supplémentaire de 1 000 millions de dollars. Qu'est ce que ça signifie? Eh bien, cela suppose une augmentation de l'investissement privé, qui, comme la consommation, est un élément très important du produit intérieur brut et donc de la croissance économique. On voit donc que la mesure vise clairement à favoriser la croissance de l'économie américaine.
Rapatriement des capitaux et scénarios possibles à long terme
Un autre objectif poursuivi par la réforme fiscale de Trump est de parvenir au rapatriement des capitaux. Avec des impôts moins élevés, de nombreuses entreprises décideront de retourner aux États-Unis. Nous parlons de retour de capital évalué à pas plus et pas moins de 2 000 milliards de dollars. D'autre part, cette incitation à l'investissement des entreprises devrait également créer de nouveaux emplois.
Cependant, tous ne sont pas des avantages d'une baisse d'impôt, car l'Administration percevra moins d'argent et par conséquent, les institutions publiques auront moins de ressources financières dans leurs budgets. Autrement dit, cela pourrait nuire aux comptes publics.
Il semble que la réforme fiscale de Trump ait suscité de grandes attentes dans les grandes entreprises, mais si l'on regarde en arrière, les précédents ne semblent pas très encourageants. Le prestigieux Wall Street Journal a déjà montré que pendant la présidence de George W. Bush il y avait eu d'importantes baisses d'impôts et c'était précisément la période avec le moins de création d'emplois aux États-Unis.
La réduction d'impôt de Trump fonctionnera-t-elle ? Les effets positifs sur l'emploi, les salaires et l'investissement se maintiendront-ils à long terme ?