Une clause est une disposition incluse dans un contrat de toute nature, les parties étant libres de négocier ces clauses dans les limites fixées par la loi.
Les clauses qui composent un contrat qui liera deux parties au moment de l'acceptation des conditions sont régies par le principe de l'autonomie de la volonté.
Ce principe signifie que les parties peuvent librement convenir ou négocier les clauses qui composeront leur relation contractuelle. Mais même s'il y a consentement plein et exprès des deux parties, toutes les clauses ne peuvent être valables.
Par exemple, un contrat d'esclavage serait-il valide ? Si les deux personnes étaient d'accord avec les clauses, on pourrait dire en vertu du principe d'autonomie du testament qu'il serait valide. D'autre part, c'est une erreur, pour que les clauses d'un contrat soient valables elles doivent être conformes au système juridique et ne peuvent pas contrevenir aux lois, donc dans l'exemple le contrat serait nul et non avenu puisque l'esclavage est interdit et Cela va à l'encontre de la réglementation en vigueur.
Cette disposition n'a pas le même sens ni la même valeur qu'une disposition normative. Cette disposition, appelée clause, est incorporée dans les contrats privés et n'est qu'une norme effective entre les parties qui signent le contrat. D'autre part, les dispositions normatives sont des obligations inscrites dans une loi, une constitution ou un règlement et sont impératives pour toutes les personnes comprises dans leur champ d'application.
Bien que les clauses soient des dispositions largement utilisées dans les contrats privés, elles peuvent également être incluses dans les testaments.
Bien que ces clauses génèrent un contrat entre personnes privées (physiques ou morales) et qu'il existe une liberté de s'entendre et de négocier, il existe des limites.
Limites des clauses
Les limites des clauses peuvent être différenciées en :
- Limites constitutionnelles: Aucune clause d'un contrat privé ne peut violer la constitution. Aucun droit fondamental ne peut être levé ou modulé par contrat privé.
- Limites légales: Aucune clause contractuelle ne peut aller à l'encontre des lois en vigueur ou en moduler les dispositions, aggravant leurs conditions. Dans ces limites, on peut notamment observer :
- La personne qui est tenue de se conformer à un bien public prévu par la loi ne peut être modifiée par contrat. Par exemple, un contrat ne peut être conclu lorsqu'une personne se rend à un bureau de vote pour un autre ou paie des impôts sur le revenu pour un autre.
- Il ne peut pas y avoir de clause dans laquelle il est permis de commettre un acte reconnu comme un crime dans le code pénal sans conséquences pénales.
- En droit du travail en particulier, un contrat qui aggrave les normes de l'État concernant l'exercice du travail ne peut être autorisé. En revanche, les conditions minimales imposées par l'État peuvent s'améliorer.
- Il existe des droits pouvant être renoncés et, par conséquent, aucune clause ne peut les priver de leur contenu malgré la volonté des parties de le faire.
- Sur le plan commercial et civil, les clauses (généralement une pratique pratiquée par les grandes entreprises) qui imposent une situation de déséquilibre des obligations peuvent ne pas être imposées, aggravant la situation des consommateurs.
- Limites non écrites: Les contrats ne peuvent aller à l'encontre de l'ordre public ou des bonnes mœurs.
Nullité et annulation des clauses
Lorsque des clauses sont stipulées qui vont à l'encontre des limites légales imposées, ces clauses deviennent illégales. Qu'est-ce que cela suppose ?
Il peut y avoir deux conséquences, la clause sera nulle et non avenue ou sera annulable.