A emporter et attendre sont deux figures juridiques auxquelles les personnes physiques ou morales en situation d'insolvabilité ou de faillite peuvent s'adresser. Il est destiné à la fois à une réduction de la dette ou à un report de la période de remboursement de celle-ci.
Lorsqu'une entreprise (personne physique ou morale) traverse une situation d'insolvabilité temporaire et est au bord de la faillite, il est courant qu'elle essaie de parvenir à une sorte d'accord avec ses créanciers. Il est ainsi destiné, d'une part, à faciliter à la société le règlement de ses dettes et, d'autre part, à garantir le recouvrement d'une partie au moins de celles-ci auprès des créanciers. Par conséquent, le retrait et l'attente peuvent être compris comme un processus judiciaire dans lequel les créanciers acceptent la réduction, la réduction ou le report du capital que le débiteur leur doit.
Supprimer et maintenir le processus
En raison de la situation délicate que traverse l'entreprise, elle la supprime et espère résoudre le problème de la manière la moins onéreuse pour les deux parties. Par conséquent, le processus de reprise doit être très flexible et transparent. De cette manière, il est destiné à empêcher à terme l'entreprise de déclarer faillite et d'entrer en suspension de paiements.
Le processus étant en cours, le médiateur de la faillite (avec le consentement du débiteur) préparera une proposition qui sera envoyée aux créanciers dans les plus brefs délais. Cette proposition peut contenir l'une des mesures suivantes :
- Le report (attente) de l'amortissement des dettes.
- La cession et/ou l'usufruit des biens et droits aux créanciers en paiement de la dette. Ce paiement peut être total ou partiel.
- Conversion de la dette en actions ou participations de la société débitrice.
- La conversion de dettes en prêts participatifs.
La proposition doit également comporter un plan de paiement des ressources, un plan de viabilité, un plan de continuité de l'activité professionnelle que l'entreprise avait développé, ainsi qu'une copie de la convention de report de paiement des crédits de droit public.
L'acceptation de la proposition appartient en dernier ressort aux créanciers. Ceux-ci peuvent présenter des modifications à la proposition initiale préparée par le débiteur ou présenter d'autres propositions alternatives qui défendent mieux leurs intérêts.