Les prix de cession sont des prix convenus entre deux sociétés associées, l'objectif dudit prix étant de céder, entre elles, des biens, des droits ou tout autre bien.
Le prix de transfert est donc le prix établi pour le transfert de biens, de droits, ainsi que d'une autre série d'actifs, entre des sociétés associées. Afin d'éviter que les entreprises ne transfèrent des biens et des droits sans établir les prix du marché, et afin d'obtenir un avantage fiscal, des prix de transfert sont établis. Celles-ci veillent à ce que les transferts de ces actifs se fassent en accord avec le marché, et non avec des objectifs pervers qui tentent d'éviter de payer les impôts correspondants.
Les prix de transfert peuvent être réglementés par un organisme international, de la même manière qu'ils peuvent avoir une réglementation locale.
L'objectif de l'application de ces prix est, en premier lieu, de faciliter le transfert d'actifs entre entreprises. Ainsi que, deuxièmement, éviter de payer moins d'impôts que dus.
Pourquoi les prix de transfert sont-ils appliqués ?
L'application des prix de transfert a pour objectif de faciliter les transferts d'actifs entre organisations appartenant à la même société mère.
Dans les entreprises qui ont des branches d'activité différentes pour un même processus de production, les prix de transfert déterminent le montant à payer pour les fournitures, en tenant compte de la valeur marchande de ces fournitures.
De cette façon, si une entreprise textile, de la même manière, est chargée de cultiver du coton, ainsi que de le mettre à disposition, déjà fabriqué et manipulé, au client final, les prix de transfert sont les prix qui sont établis pour le transfert d'actifs, entre différentes entreprises, et tout au long du processus de production.
En résumé, ce sont les prix fixés pour le transfert de biens et de services entre deux entités appartenant à la même société mère.
Les prix de transfert et leur utilisation fiscale
Dans un marché qui n'est pas pervers, les prix de transfert sont utilisés pour faciliter le transfert d'actifs entre des entreprises qui, étant filiales d'une même entreprise, répartissent les processus de production en plusieurs divisions; chacun, adossé à une personne morale. De cette manière, ces entreprises génèrent un système pour transférer les actifs qu'elles souhaitent transférer entre leurs entreprises.
Cependant, au fil du temps, de nombreuses entreprises ont utilisé les prix de transfert pour fixer des prix qu'on ne trouverait pas sur le marché et, avec cela, modifier le montant sur lequel le calcul de la taxe est effectué pour désactiver.
Afin d'éviter cela, les différents gouvernements ont articulé des mécanismes pour éviter ce type de situation avec eux. Pour ce faire, ils se sont particulièrement concentrés sur l'identification des situations dans lesquelles les prix n'ont pas le soutien du marché, ils sont donc artificiellement manipulés pour mener à bien une stratégie fiscale.
L'OCDE, par exemple, dispose de techniques pour déterminer les prix de transfert. Son objectif étant d'encadrer cette pratique dans les pays qui composent ladite organisation. De cette façon, à son tour, la concurrence entre les entreprises est garantie.
Prix de transfert et double imposition
De la même manière que cela se passe avec une entreprise, il existe également des situations dans lesquelles les administrations fiscales essaient de collecter plus que le montant correspondant pour exercer la même activité.
C'est le cas des doubles impositions.
Pour ce faire, les prix de transfert tentent de justifier la scission de l'entreprise, avec l'objectif que, si l'entreprise est délocalisée dans différents pays, elle n'a pas à payer des impôts qu'elle a déjà payés dans un autre pays. Étant la créance dudit paiement à attribuer à une société spécifique, le bénéfice d'une filiale dans un pays différent.