La réunion du G7, cette fois plus engagée que jamais

Le groupe des 7 pays les plus forts du monde en matière économique et militaire, plus connu sous le nom de G7, s'est réuni pour discuter de la question du protectionnisme qui freine tant les économies et la mondialisation.

En outre, le groupe de dirigeants aborde la question de la Corée du Nord, leur demandant d'abandonner leur programme nucléaire pour éliminer les conflits continus qu'elle vit avec les États-Unis.

Une rencontre déterminante

Les dirigeants des pays membres du G7, constitués du Royaume-Uni, des États-Unis, de l'Italie, du Japon, du Canada, de l'Allemagne et de la France, se sont réunis pour sceller un compromis dans lequel ils s'engagent à éliminer le protectionnisme qui ralentit les économies mondiales.

Un protectionnisme que les États-Unis ont ignoré dans la déclaration que les dirigeants ont scellée lors de la dernière réunion du sommet qui a eu lieu en Italie.

Cette fois, les dirigeants ont publié une nouvelle déclaration dans laquelle une mention particulière est faite du protectionnisme et des pratiques commerciales. "Nous réitérons l'engagement du G7 à maintenir les marchés ouverts et à lutter contre le protectionnisme existant, tout en restant fermes contre toutes les pratiques commerciales déloyales", indique le communiqué signé par les dirigeants politiques.

En outre, le groupe a annoncé que "des mesures seront prises" contre la Russie en cas de violation de l'accord de Minsk, accord dans lequel il a été convenu de mettre fin à la guerre dans l'est de l'Ukraine et signé par les dirigeants de tous les pays impliqués dans la guerre, l'Ukraine, la Fédération de Russie, la République populaire de Donetsk (DNR) et la République populaire de Louhansk (LNR). L'accord a été signé le 5 septembre 2014.

"Nous sommes prêts à prendre des mesures restrictives pour augmenter les coûts en Russie si les actions de la Russie l'exigent." C'est le communiqué publié et signé par le G7 dans lequel la Russie est avertie que des mesures sévères seront prises si les attentats ne sont pas arrêtés et le traité signé en Biélorussie est violé.

Engagement ferme en faveur du changement climatique, sans les États-Unis

Les membres du G7, à l'exception des États-Unis, ont rappelé l'accord de Paris lors de la réunion.

Les membres ont réitéré l'engagement pris dans la capitale française de mettre en œuvre rapidement l'accord de Paris sur le climat et ont reconnu que la Maison Blanche n'est pas encore prête à adhérer à cet accord.

« Les États-Unis sont en train de revoir leurs politiques sur le changement climatique et l'Accord de Paris, c'est pourquoi ils ne sont pas prêts à se joindre au consensus sur ces questions », indique la déclaration approuvée lors du sommet.

Les membres ont ajouté qu'ils comprenaient ce processus et ont réaffirmé leur ferme engagement à mettre en œuvre rapidement l'Accord de Paris, comme ils se sont engagés à le faire l'année dernière lors de la réunion au sommet au Japon. D'autre part, le président américain Donald Trump a annoncé qu'il prendrait sa décision finale quant à savoir si son pays continuerait à faire partie de l'accord sur le climat la semaine prochaine.

Trump a fait cette déclaration via son compte Twitter pendant la réunion au sommet.

A l'issue de la rencontre, le Premier ministre italien, Paolo Gentiloni, a annoncé que les autres membres du G7 "ne changeront pas d'un millimètre" leur position sur le changement climatique malgré ce que les États-Unis déterminent à propos de cet accord.

La Corée du Nord, une question d'une extrême gravité

Le G7 a pris la question de la Corée du Nord comme une question d'une extrême gravité, qui met en danger la sécurité mondiale et l'État-providence. Le groupe a exhorté la Corée à "abandonner tous les programmes nucléaires et balistiques en cours dans le pays de l'Est" d'une manière vérifiable ou les mesures pour y parvenir seront renforcées.

Dans la déclaration finale de la réunion au sommet, Pyongyang est exhorté à "abandonner complètement, de manière vérifiable et irréversible tous ses programmes nucléaires et balistiques".

Les mesures qui seront prises face au refus de Kim Jong-un de mettre fin à de tels programmes sont encore inconnues. Inutile de dire que la Corée du Nord n'a pas non plus fait de déclarations publiques concernant la demande du G7.

Les passages frontaliers, un engagement en faveur des droits humains

Le G7 s'est attaqué à de nombreux problèmes, mais n'a pas voulu oublier les postes frontaliers mondiaux.

A ce sujet, le G7 réclame « des efforts coordonnés aux niveaux national et international » pour une bonne gestion des flux d'immigrés, tout en défendant le droit souverain de contrôler les frontières.

"Alors que nous défendons les droits humains de tous les immigrants et réfugiés, nous réaffirmons les droits souverains de tous les États, tant individuels que collectifs, à contrôler les frontières en veillant à leur intérêt et à leur sécurité nationale", comme annoncé dans le communiqué final de la réunion. qui ne laissera personne indifférent.

Il n'y a toujours pas de déclarations connues d'un leader politique concernant cette dernière période, mais non moins importante. Mais nous pouvons prévoir que ce sera une question difficile à négocier avec les pays.

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