Les budgets généraux de l'État, une voie qui demandera beaucoup de négociations

Anonim

L'approbation du budget de l'État ne sera pas facile, car le gouvernement espagnol ne dispose pas d'une majorité parlementaire. Une intense négociation avec d'autres partis politiques sera nécessaire pour pouvoir réaliser les comptes publics de 2017. Les enjeux des budgets généraux de l'État sont nombreux : retraites, santé, politiques agricoles, dépenses de recherche et paiement de la dette publique, entre autres. d'autres. Ensuite, nous expliquons comment se répartissent les dépenses des administrations publiques.

Récemment, le ministre des Finances, Cristóbal Montoro, a présenté au Congrès les budgets généraux de l'État pour 2017. Une fois les prévisions de dépenses et de recettes exposées, un débat aura lieu à la Chambre avant l'approbation des budgets de l'État.

Les contribuables se demandent à quoi sert l'argent qu'ils paient avec leurs impôts. En répondant à ces questions, nous trouvons trois postes de dépenses qui ressortent dans les budgets : les dépenses sociales, le chômage et le paiement des intérêts de la dette.

Il souligne que le volet auquel l'Etat consacrera le plus de ressources sera le paiement des retraites (plus de 139 000 millions d'euros). Les dépenses de pensions ont augmenté de 3,1 % par rapport à 2016 et représentent 40 % des dépenses totales. En revanche, on retrouve les postes dédiés aux allocations chômage (environ 18.000 millions d'euros), en baisse de 6,6%. En revanche, les dépenses consacrées aux politiques de promotion de l'emploi augmenteront de 5,5% par rapport à l'exercice 2016.

Un autre des chapitres les plus marquants de la dépense publique est le paiement de la dette (environ 32.000 millions d'euros), qui baisse cette fois de 3,9% par rapport à 2016. Preuve en est que la dette publique espagnole va progressivement diminuer. En ce sens, il est intéressant de fournir une information, puisque sur 100 euros, 9,4 serviront à payer les intérêts de dettes.

Le gouvernement a annoncé la création de plus de 500 000 emplois publics dans les années à venir dans des secteurs tels que l'éducation, la santé et la justice, d'où, entre autres, le budget de l'éducation, de plus de 2 500 millions d'euros, augmentera de 1,7 %, tandis que santé avec plus de 4 000 millions d'euros, verra son budget augmenter de 2,3%. La justice, dotée d'une dotation de plus de 1 700 millions d'euros, augmentera ses dépenses de 7,6 %.

Il est frappant de constater que le budget du ministère de la Défense augmentera de 32 % en raison des dépenses consacrées aux programmes d'armement. Au total, la Défense aura plus de 2 100 millions d'euros à dépenser. Poursuivant le volet militaire, les dépenses consacrées à la recherche militaire diminueront de 27 %, tandis que celles consacrées à la recherche civile augmenteront de 4,1 %, recevant un montant supérieur à 6 000 millions d'euros.

D'autre part, des articles tels que l'agriculture, la pêche et l'alimentation ou l'industrie et l'énergie maintiendront leurs allocations stables, c'est-à-dire que les fonds qu'ils recevront ne varieront pas beaucoup par rapport à 2016, tandis que les dépenses d'infrastructure diminueront considérablement, nous parlons de une diminution des onze pour cent. Il est à noter que les dépenses d'infrastructure ont diminué depuis le début de la crise en 2007.

L'objectif de ces budgets est de contribuer à atteindre un taux de chômage de 16,6 % et une croissance de l'ordre de 2,5 % tout en travaillant à la réduction du déficit public. A venir, il y a un débat parlementaire intense pour l'approbation des comptes publics, avec un scénario dans lequel la négociation et le dialogue seront essentiels.