La politique est l'ensemble des relations dérivées de l'interaction des êtres humains en conséquence de la vie en société.
La politique est tout, on peut dire que l'unité minimale pour que la politique existe est celle de deux personnes. C'est-à-dire qu'avec deux personnes liées, il y a déjà de la politique. Cela a surgi afin de servir de médiateur entre les conflits vécus par les individus dans une communauté.
A quoi sont dus ces conflits ? Parce que chaque être humain est particulier, il a ses propres préoccupations, sa façon particulière de voir la vie et comment elle doit être abordée, et si les membres d'une communauté doivent (ou non) s'entraider.
Tout cela donne lieu à une inégalité des richesses et des ressources que possèdent les citoyens. En fin de compte, c'est parce que chacun des individus qui composent une communauté a des attitudes et des compétences différentes.
Origine de la politique
La politique vient aussi du fait que l'homme est un être sociable, le zoon politique comme dirait Aristote.
C'est pourquoi la politique est née, pour arbitrer entre les conflits qui se produisent entre les personnes qui composent une certaine communauté. Nous avons répondu pourquoi les conflits sont dus, mais pas comment ils sont résolus.
Crues ou non, la réalité est qu'elles sont résolues par la force, la coercition et la menace. Pour assurer une répartition plus équitable des ressources, la communauté qui s'est constituée (qu'il s'agisse d'un État, d'une région, d'un conseil municipal ou d'une tribu indigène) établit des règles qui doivent être respectées et respectées par tous.
Impôts, santé publique et éducation, lois, infrastructures d'un pays, etc. Elles sont entreprises à partir de la politique et cela se fait de manière contraignante, d'où son caractère coercitif. Par exemple, si le Parlement d'un pays décide que l'impôt sur les sociétés devrait être de 20 %, tout le monde veut ou ne doit pas l'accepter et s'y soumettre, puisque les décisions qui sont prises sont prises au nom du citoyen. Du moins dans les systèmes démocratiques.
Un autre exemple à plus petite échelle serait le suivant : si un quartier a un taux de criminalité plus élevé que les autres, on essaie par la politique de résoudre ce problème. Par conséquent, deux options seraient : soit plus de policiers ou de sécurité sont affectés à ce quartier, soit ils essaient de mener des politiques sociales ou d'insertion. La manière dont ces problèmes sont abordés est due aux idéologies politiques.
Un élément inhérent à la politique est le pouvoir, au moment où deux personnes interagissent, des relations de pouvoir et de soumission s'établissent, qui dépendent de nombreux facteurs. Certains auteurs définissent que le pouvoir est comme un instrument détenu et utilisé contre quelqu'un. D'autres, au contraire, pensent qu'elle découle des relations entre sujets ou groupes.
Idéologies politiques
Chaque jour, on dit qu'il y a deux grandes idéologies : la gauche et la droite, et toutes deux sont cadrées sur un axe. Plus on est à gauche, plus l'électeur s'identifiera à des politiques interventionnistes et progressistes. D'autre part, plus à droite on trouve moins de politisation et plus de liberté.
Mais ces concepts sont trompeurs, par conséquent, la meilleure façon de dessiner des idéologies politiques est à travers des diagrammes avec plus d'un axe comme celui de Nolan.
Ce diagramme établit la liberté économique sur l'axe « x » et les libertés personnelles sur l'axe « y ». Etablissant une classification beaucoup plus complète que le simple axe traditionnel. Ainsi un losange est établi. Au-dessus on trouverait le libéralisme, en dessous l'autoritarisme et le totalitarisme, à gauche le progressisme et à droite le conservatisme.
Par exemple, si un parti défend la liberté économique mais pas les libertés personnelles, ce parti se situera entre le centre et le conservatisme. En revanche, si un parti prône une liberté économique élevée ainsi que la liberté personnelle, il sera libéral.
Certaines idées favorables à la liberté personnelle sont : le droit à l'avortement, le mariage homosexuel, la liberté d'expression, de culte, le multiculturalisme, etc. Et ceux favorables à la liberté économique sont : la liberté contractuelle, la suppression des subventions, la baisse des coûts de licenciement, la baisse des impôts, la défense de la propriété privée, la législation favorable au libre-échange, etc.
Mais il faut tenir compte du fait que selon la zone analysée, une série d'affrontements ou d'autres prévaudront, les soi-disant « clivages ». Dans un pays, la chose normale est qu'il soit polarisé entre l'idéologie. Mais, dans les territoires qui recherchent l'indépendance ou une plus grande décentralisation du gouvernement central, le principal problème d'une élection peut être le centre - la périphérie. Dans d'autres régions, il peut être urbain - rural.
Nous entendons par là qu'en politique l'idéologie n'est pas tout, mais selon la situation du territoire, les conflits et les enjeux de campagne seront d'une nature ou d'une autre.
Types de stratégie
Lowi établit une classification fonctionnelle des politiques publiques. Il existe quatre catégories selon le degré de coercition et selon qu'elle affecte un individu ou un secteur ou, en général, l'ensemble de la population :
- Politiques de distribution: La coercition est lointaine et s'applique au comportement individuel. Par exemple, une subvention à une entreprise.
- Politiques réglementaires: La coercition est immédiate et est aussi individuelle puisqu'elle s'applique à un secteur précis. Par exemple, la loi sur l'avortement ou la loi sur le tabac.
- Politiques constitutives: La coercition est lointaine, elle s'applique à l'ensemble de la population. Exemple, la Constitution d'un pays.
- Politiques de redistribution. La coercition immédiate, et elle s'applique aussi à la population. Exemple : Santé, éducation et autres politiques sociales.
Un autre type de classification ferait l'objet, par exemple : les politiques économiques, les politiques éducatives, les politiques agraires, les politiques de défense, etc.
Controverses politiques
La politique, telle qu'elle est supposée être une activité essentielle (dans une plus ou moins grande mesure), est sujette à des opinions et à des réserves dérogatoires. Il est normal d'entendre que les politiques sont des voleurs, qui profitent de leur situation de pouvoir et de privilège pour leur enrichissement personnel, qu'ils sont plus attentifs aux résultats électoraux qu'à une utilisation efficace des ressources, etc.
Cela dépend aussi de la culture et de la trajectoire du pays. Dans les pays méditerranéens, la polarisation entre les politiques et le reste de la société est normale. Dans les pays d'Europe du Nord, il est plus fréquent que les politiciens et les citoyens se voient d'un meilleur œil en raison d'une meilleure gestion par leurs dirigeants.