Prescription d'un crime - Qu'est-ce que c'est, définition et concept

La prescription d'un délit signifie qu'une action pénale ne peut plus être poursuivie en raison du délai écoulé entre le moment où ladite action a été commise et le dépôt de la plainte.

Cette prescription laisse l'auteur d'un crime sans responsabilité pénale. L'auteur n'est pas responsable du passage du temps et ne peut imposer aucune sanction.

Ces termes sont repris dans les codes pénaux pour respecter le principe de sécurité juridique.

Tous les crimes ne sont pas prescrits en même temps. Ainsi, selon la nature de ce crime, le temps qui est typifié pour sa prescription est plus ou moins grand.

Cela signifie qu'un vol se prescrira dans un délai plus court qu'un meurtre, car les droits légaux qui attaquent ces types de criminels sont différents.

De plus, tous les crimes n'ont pas de délai de prescription, car certains sont si extrêmement graves qu'ils doivent être punis après un certain temps.

Quelle est la base pour prescrire des crimes?

Deux sont les principaux fondamentaux :

  • La première et fondamentale raison est que si un auteur commet un crime en 1994 et est signalé en 2020, lorsque la peine est prononcée, le but de celui-ci n'aurait pas de sens, car il s'agit de dissuader un autre crime d'être commis (ce qu'il aurait pu se produire au cours des 16 années qu'il a eues sans être signalé).
  • L'autre justification est que cette peine est un mécanisme de restitution d'un ordre social et qu'il faudrait aussi un laps de temps trop long pour que la peine remplisse effectivement sa fonction ici.

Pourquoi prescrire et ne pas expirer ?

En droit, la prescription et l'expiration sont des concepts très différents. La prescription, par opposition à l'expiration, peut être interrompue par diverses actions. Par exemple, s'il existe un délai de prescription pour exercer mon droit de 2 ans, je peux interrompre ce délai par an.

La différence est que si le délai de prescription est interrompu, lorsqu'il recommence si les actions n'ont finalement pas réussi à terminer le processus, le temps recommencera à zéro.

Ainsi, s'il existe un délai de prescription de 1 an et qu'après 11 mois une action est exercée qui l'interrompt, mais que celle-ci n'a finalement pas de résolution, le délai de zéro sera à nouveau compté pour exercer une autre action.

En revanche, si l'expiration était de 1 an et de 11 mois, lorsque le terme courrait à nouveau, il ne resterait plus qu'un mois pour exercer l'action correspondante.

Comment ce délai de prescription est-il comptabilisé ?

Le délai de prescription commence à courir à partir du moment où l'action pénale a été commise. De plus, s'il s'agit de délits qui se maintiennent dans le temps (un enlèvement), il servira de référence pour le calcul de la prescription lorsque le dernier acte frauduleux a été commis.