Tableau économique - Qu'est-ce que c'est, définition et concept

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Anonim

Le tableau économique, connu sous le nom de table économique, est un modèle économique conçu par l'économiste français François Quesnay. Les fondements de l'école physiocrate y sont posés.

Tableau économique, en espagnol table économique, est un modèle économique. Ce diagramme circulaire est considéré comme l'un des premiers diagrammes circulaires de l'histoire. Celui-ci a été élaboré et décrit par l'économiste français François Quesnay en 1758. En tant que principal promoteur de la physiocratie, ce modèle économique était considéré comme un pilier fondamental de ce courant de pensée, qui disait comment l'économie devait être organisée; par opposition au mercantilisme.

François Quesnay, dans son modèle économique, considérait qu'il n'y avait pas de sources de richesse au-delà de la terre et des surplus qu'elle générait. C'est pourquoi il considérait que la fluidité de ces excédents sous forme de revenus, d'achats et de salaires, signifiait les véritables moteurs de la croissance économique.

Qu'est-ce que le tableau économique ?

Le modèle considère en premier lieu trois types de classes sociales. En premier lieu, nous avons la classe des propriétaires, puisqu'ils étaient propriétaires des terres qui étaient exploitées. En second lieu, nous avons la classe productive, qui était composée des ouvriers qui travaillaient la terre des propriétaires. Ainsi que, enfin, nous avons la classe stérile. Cette classe stérile était composée de marchands et d'artisans, que Quesnay considérait comme une classe stérile, car ils ne considéraient pas le commerce et l'industrie comme une source de richesse.

Ces trois classes, Quesnay considérait comme les trois et seuls moteurs économiques existants. Pour cette raison, Quesnay considère également que les flux de production naissent avec la première classe, le propriétaire, puisque, en partie, elle possède les deux autres moteurs du commerce, possédant la propriété de la seule source de richesse : la terre.

Avec ces données, nous pouvons développer le modèle :

  • L'agriculteur produit 1 500 aliments dans les magasins qu'il loue au propriétaire. Ainsi, sur les 1 500, il en garde 600 pour lui-même, ainsi que pour son bétail et ses ouvriers. Les 900$ restants sont vendus 1$ sur le marché. Après cela, il économise 300 $, qu'il répartit entre lui et son travailleur, afin d'acheter des produits non agricoles qu'il ne peut pas obtenir par la terre. Ainsi, comme dirait Quesnay, le résultat de tout ce processus laisse un produit net, un bénéfice net, de 600 $.
  • Deuxièmement, l'artisan produit environ 750 unités d'artisanat. Pour réaliser cette production, il doit disposer d'au moins 300 produits alimentaires, ainsi que 150 unités de produits étrangers. Dans le même temps, il exige également une garantie de subsistance de 150 produits alimentaires, ainsi que 150 unités d'artisanat pour se nourrir pendant un an. Nous parlons d'un total de 450 aliments, 150 unités d'artisanat, ainsi que 150 produits étrangers. Ainsi, il achète pour 450$ de nourriture au fermier et 150$ au marchand. D'autre part, il est chargé de vendre 600 unités d'artisanat sur le marché pour 600 dollars. Etant donné que l'artisan utilise ce montant généré pour racheter des bénéfices nets, Quesnay a considéré que le revenu net de celui-ci n'existe pas.
  • Le troisième est le propriétaire. Il ne produit ni ne vend rien, donc son revenu dépend du loyer payé par l'agriculteur. Ainsi, le propriétaire entre 600 dollars qu'il utilisera plus tard pour consommer, d'abord, la nourriture du fermier, ainsi que les 50 % restants, qu'il utilise pour acheter de l'artisanat sur le marché. Quesnay, considérant le propriétaire comme le principal moteur économique, considère qu'il dépense tout, en tant que consommateur, pour lequel il distribue des revenus aux autres classes.
  • En quatrième position, nous avons le marchand. Ce n'est que le mécanisme pour exporter de la nourriture en échange de l'importation de marchandises étrangères. On considère que les bénéfices doivent être dépensés en aliments que, plus tard, il commercera dans d'autres territoires pour procéder à nouveau à développer le même cycle.

Ainsi, Quesnay explique sa loi naturelle et pourquoi sa réflexion sur la richesse se fonde uniquement sur la terre comme seule source, et non sur le commerce et l'industrie, comme éléments stériles. Un processus qui, pour le père des Physiocrates, constituait le système économique valable de l'époque.

Tableau économique comme origine des multiplicateurs

Cette table économique que Quesnay conçoit a été considérée comme la première formulation précise de la façon dont une économie a des systèmes interdépendants. En ce sens, grâce à la table que Quesnay conçoit, ce qu'on appelle l'effet multiplicateur est né. Les multiplicateurs sont nés en voyant comment les différentes variables varient en les faisant interagir les unes avec les autres, en ajoutant des quantités marginales à chaque variable et en voyant leur comportement.

C'est pourquoi de nombreux économistes considèrent le tableau économique de Quesnay comme la véritable origine de l'effet multiplicateur.

Les Physiocrates et leur croyance en la terre comme seule source de richesse

La physiocratie est un courant de pensée économique qui est né en France par opposition au mercantilisme. Pour cette raison, le rejet du commerce que possède l'école physiocrate est né. Le mercantilisme est un courant qui repose sur le commerce et l'accumulation de matières précieuses comme l'argent et l'or. Pour Quesnay et les Physiocrates, à la longue, ce commerce ne fait que générer des conflits avec l'étranger, puisqu'il y a manipulation et abus, selon Quesnay, dans le commerce entre pays; générer des tensions inutiles qui ont conduit à des conflits armés.

La France disposant de peu de matières premières, Quesnay sentit qu'elle n'était pas prête à accueillir un système industriel compétent, ce qui le conduisit à concentrer ses efforts sur l'élaboration d'un modèle de ce que la France présentait en abondance : la terre. Et c'est ce qu'a fait l'école physiocrate. Celui-ci fonde son modèle économique sur l'exploitation de la terre comme seule source de richesse, de sorte que son tableau économique repose sur la terre comme seul générateur de richesse nette, ainsi que sur le travailleur comme principal bénéficiaire.