Les deuxièmes élections grecques sont un "référendum" sur l'euro

Les deuxièmes élections grecques sont un "référendum" sur l'euro
Les deuxièmes élections grecques sont un "référendum" sur l'euro
Anonim

La réunion des dirigeants grecs s'est conclue par la convocation de nouvelles élections en Grèce le 17 juin, nommant comme Premier ministre, pour l'instant, le juge de la Cour suprême grecque (Panagiotis Pikrammenos).

Le paradoxe est que 80% des Grecs veulent rester dans l'euro, mais lors des dernières élections 70% des Grecs eux-mêmes ont voté en faveur de partis qui ne soutiennent pas les mesures de sauvetage, sans lesquels la Grèce sortira probablement de l'euro. C'est la même chose que le paradoxe fiscal, le citoyen ne veut pas payer d'impôts, mais veut des infrastructures et des rues propres…

Il y a donc trois options pour empêcher la Grèce de sortir de l'euro :

- Les Grecs votent pour les deux principaux partis historiques, ceux qui soutiennent les mesures de sauvetage.

- Syriza soutient les mesures de sauvetage (irréalisable en raison du nombre de votes qu'elle reçoit pour ne pas les soutenir).

- Les mesures d'ajustement sont réduites : Bien que cela soit assez improbable, l'Europe va empêcher la Grèce de sortir de l'euro, un "plan Grashall" pourrait être réalisé comme le dit Matthew Lynn, fondateur de Strategic economics, puisque les conséquences de la sortie de la Grèce l'euro est catastrophique.

Les marchés réagissent à la hausse après l'annonce de nouvelles élections, les principaux indices boursiers en témoignent : l'Ibex 35 monte de 0,75% (après avoir baissé de près de 2%), le CAC 40 de 0,80% et le DAX allemand il reste stable.