En Espagne, il est plus facile de percevoir des allocations de chômage que dans le reste de l'OCDE

En Espagne, il est plus facile de percevoir des allocations de chômage que dans le reste de l'OCDE
En Espagne, il est plus facile de percevoir des allocations de chômage que dans le reste de l'OCDE
Anonim

L'Espagne est l'un des pays offrant les meilleures conditions pour bénéficier des allocations de chômage, par rapport au reste des pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

Selon une étude réalisée par BBVA Research, le service de recherche de BBVA, L'Espagne devrait poursuivre la réforme du marché du travail pour parvenir à une plus grande équité avec les pays de l'Union européenne. Un chômeur espagnol a plus de facilités pour obtenir et conserver des allocations de chômage, cela affecte l'attitude de la personne au chômage, car il y a moins de volonté de sa part d'accepter un emploi. Par conséquent, le chômeur profitera du chômage jusqu'à la fin du temps qui lui correspond. Ainsi, vous ne participerez pas activement aux programmes de recherche d'emploi.

Bien que le montant des allocations de chômage de l'Espagne soit similaire à celui des autres pays de l'Union européenne, sa durée est plus longue et les conditions sont plus avantageuses pour les chômeurs. Cependant, cette situation n'est pas si favorable pour l'économie du pays et BBVA Research propose donc de réformer la politique de l'emploi et d'améliorer certaines mesures existantes. Parmi les propositions recommandées par le service de recherche BBVA figurent :

  • Réduire la durée des allocations de chômage, en précisant qu'il conviendrait de réduire la durée lorsque l'économie est en phase d'expansion et de l'augmenter en temps de crise.
  • Contrôler la recherche d'emploi active, par les chômeurs. Pour essayer de réduire le temps passé au chômage.
  • Réduire la pression fiscale sur l'emploi. L'Espagne a une structure du système fiscal qui décourage l'embauche. Pour cette raison, la mesure proposée vise à réduire les cotisations de sécurité sociale afin qu'elles soient financées par une augmentation des impôts indirects. Avec cette proposition, selon BBVA Research, l'objectif est de créer 200 000 emplois et d'augmenter le PIB à long terme.