Droit matériel - Qu'est-ce que c'est, définition et concept

Table des matières:

Droit matériel - Qu'est-ce que c'est, définition et concept
Droit matériel - Qu'est-ce que c'est, définition et concept
Anonim

Le droit matériel est l'ensemble des droits et obligations des citoyens d'un territoire pendant un temps qui sont contenus dans des règles, des lois ou des règlements. Le droit matériel est couramment utilisé comme synonyme de droit objectif.

On appelle droit substantiel cet ensemble de droits et d'obligations qui régissent la vie quotidienne des personnes et qui sont inclus dans les codes juridiques ainsi que le code civil, le code pénal ou le code de commerce.

Ce droit est également connu sous le nom de droit substantiel, qui établit les vrais droits et obligations qui régissent la vie des citoyens.

Caractéristiques du droit matériel

Les principales caractéristiques du droit positif sont :

  • Le droit matériel est classé en droit public ou droit privé. Le droit public affecte les relations entre l'État et les particuliers et le droit privé affecte les relations entre les particuliers.
  • De même, le droit substantiel peut être classé en droit impératif et en droit applicable. La loi impérative désigne les règles qui ne peuvent être modifiées par la volonté des parties et sont absolument impératives. Un exemple de ces règles sont celles qui régissent les règles de circulation. La loi sur les appareils renvoie à des règles qui peuvent être modifiées par les parties dans un cas précis.
  • Le droit matériel réglemente tous les domaines, du civil au travail, administratif, pénal ou commercial.

Droit matériel et droit des adjectifs

Contrairement au droit substantiel, il y a le droit adjectif, qui est un droit procédural. C'est-à-dire qu'il établit les normes qui régissent l'activité des citoyens avant l'activité judiciaire.

L'adjectif droit n'établit aucun droit ou obligation substantiel. Autrement dit, le droit à la liberté, ou le droit de se marier ou l'interdiction de voler n'est pas un adjectif, mais un droit substantiel. En revanche, le droit de faire appel d'un jugement en appel pendant un délai déterminé est un droit adjectif.

Le droit matériel serait les codes civil, pénal, commercial, du travail et le droit adjectif serait le droit procédural pénal, civil, du travail ou administratif.

Pour mieux comprendre cette différence, voyons un exemple. Deux personnes veulent entamer une procédure de divorce où elles doivent se présenter devant le juge pour résoudre le litige en divorce et dissoudre le contrat de mariage et le lien matrimonial.

Le juge appliquera le droit positif pour dissoudre le lien matrimonial. Ainsi, le droit de la famille s'appliquera pour établir les règles selon lesquelles le patrimoine commun du mariage ou l'établissement de la garde des enfants seront partagés.

Au lieu de cela, le droit d'adjectif qui entre également en jeu dans cet exemple est utilisé à la fois par le juge et les époux. Ce droit établit les modalités et les formulaires pour déposer la demande de divorce, aller en procès ou faire appel de la résolution émise par le juge.

Exemple

Imaginons qu'un conjoint veuille montrer qu'un bien est propriétaire et qu'il ne doit pas être divisé entre les deux. Cette épreuve sera soumise aux formalités prévues par l'adjectif loi. Il doit être présenté d'une manière spécifique (généralement par écrit) et dans un délai et un délai de procédure spécifiques. L'abus de l'adjectif droit peut faire perdre à la personne qu'un droit lui est appliqué. Autrement dit, si les règles du droit adjectif ne sont pas respectées, l'application du droit matériel pertinent est perdue.

Dans l'exemple que nous avons eu avec le mariage, si le conjoint qui veut qu'un bien soit déclaré propriétaire ne présente pas la preuve de la manière requise ou dans le délai imparti, il peut perdre la possibilité que ce bien lui soit entièrement cédé à lui seul. par questions formelles et non substantielles.