Surtaxe d'équivalence - Qu'est-ce que c'est, définition et concept

La surtaxe d'équivalence est un type de régime spécial de TVA. Cette taxe est perçue sur les activités liées à la vente au détail de produits finis, qui n'ont pas été préalablement transformés par le commerçant.

La surtaxe d'équivalence se réfère donc à un taux spécial de TVA. Ceci s'applique aux commerçants de détail qui, sans avoir préalablement transformé les marchandises qu'ils vendent, commercent avec eux. En ce sens, elle s'applique aux commerçants qui agissent comme intermédiaires dans la vente, entre le producteur et le client final. Ainsi, la surtaxe d'équivalence ne s'applique qu'aux particuliers et aux coentreprises, mais jamais aux entreprises.

Il existe des exceptions pour certaines activités qui, répondant aux critères, ne sont pas soumises à ce régime.

Activités soumises à la surtaxe d'équivalence

Il faut savoir que la surtaxe d'équivalence s'applique aux commerçants de détail, aux particuliers, ainsi qu'aux entités qui sont sous le régime d'attribution des revenus de l'Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPF).

S'agissant du Trésor, les commerçants détaillants sont ceux qui, vendant des biens meubles, n'ont subi aucun procédé de fabrication ou d'élaboration, exécuté par eux-mêmes ou par des tiers qui en sont chargés.

Pour que cela soit pris en compte, le commerçant doit également vendre 80 % de ses produits au consommateur final. Tant que le client n'est pas dans sa première année d'activité, ainsi que dans le régime ou les modules d'estimation objective directe.

Par conséquent, tous ceux qui remplissent la condition suivante sont soumis audit régime spécial.

Activités exonérées de la surtaxe d'équivalence

De même, il existe des exceptions qui dispensent le commerçant d'appliquer ce supplément.

Parmi ces exceptions, il convient de souligner la liste des activités qui, selon le Trésor public espagnol, sont exonérées :

  • Véhicules propulsés par un moteur pour la conduite sur route et leurs remorques.
  • Navires et navires.
  • Avions, aéronefs légers, voiliers et autres aéronefs.
  • Accessoires et pièces de rechange pour les moyens de transport inclus dans les numéros précédents.
  • Bijoux, joaillerie, pierres précieuses, perles naturelles ou de culture, objets réalisés totalement ou partiellement en or ou en platine. Bijoux fins qui contiennent des pierres précieuses, des perles naturelles ou les métaux susmentionnés, même s'ils sont sous forme baignée ou plaquée, sauf si la teneur en or ou en platine est inférieure à 35 microns d'épaisseur.
  • Articles d'habillement ou de parure personnelle fabriqués avec des cuirs luxueux. Sont exclus des dispositions de ce numéro les sacs à main, portefeuilles et objets similaires, ainsi que les vêtements confectionnés exclusivement avec des chutes ou déchets, têtes, jambes, queues, coupures, etc., ou avec des peaux ordinaires ou imitations.
  • Objets d'art originaux, antiquités et objets de collection définis à l'article 136 de la loi TVA.
  • Biens qui ont été utilisés par le contribuable cédant ou par des tiers avant leur transmission.
  • Appareils et accessoires pour la volaille et l'apiculture.
  • Produits pétroliers dont la fabrication, l'importation ou la vente sont soumises à des Taxes Spéciales.
  • Machines à usage industriel.
  • Matériaux et articles pour la construction de bâtiments ou d'urbanisations.
  • Minéraux, à l'exception du charbon.
  • Fer, aciers et autres métaux et leurs alliages, non manufacturés.
  • Or d'investissement défini à l'article 140 de la Loi sur la TVA.

Toutes les activités présentées ici sont répertoriées par le Trésor comme activités exonérées.

Types de surtaxe d'équivalence

Il faut savoir que la personne en charge de répercuter la surtaxe d'équivalence est le prestataire. Ceci, comme pour la TVA, ajoutera ledit supplément, en plus du taux de TVA correspondant.

En ce sens, et conformément à la législation publiée, les types sont les suivants :

Le tabac présente un tarif spécial dans la surtaxe de 0,75%.

Ainsi, si nous sommes en régime de surtaxe d'équivalence et que nous vendons un produit d'une valeur de 4 000 euros auquel s'applique 21 % de TVA, nous facturerons en réalité 3 000 plus 21 % et 5,2 % de surtaxe d'équivalence. Ce qui serait tel que :

Chiffre d'affaires = 4 000 + (4 000 * 0,21) + (4 000 * 0,052) = 4 000 + 840 + 208 = 5 408 euros.

Obligations et exonérations du régime de la surtaxe d'équivalence

Ceux qui sont dans ce régime spécial, ont une série d'obligations, ainsi que des exemptions, qui leur correspondent.

En ce sens, parmi les principales obligations, il faut souligner les suivantes :

  • La TVA déductible, ainsi que la surtaxe, ne sont pas déductibles.
  • Un travailleur indépendant relevant de ce régime spécial ne peut pas non plus déduire les investissements.
  • Le commerçant doit aviser ses fournisseurs et veiller à ce qu'ils appliquent la surtaxe.
  • A certaines occasions, des ventes à des voyageurs ayant droit à un remboursement de TVA peuvent être réalisées. Mais pour cela la livraison du modèle correspondant est requise.

En revanche, parmi les principales dérogations constatées, il convient de souligner :

  • Le commerçant est dispensé de présenter les livres comptables, ainsi que d'autres modèles qu'il doit présenter dans d'autres régimes.
  • Le commerçant est exonéré des déclarations de TVA correspondantes.
  • Les factures émises doivent indiquer ce supplément.
  • Le commerçant serait donc également dispensé de faire des factures. Sauvegarder certaines exceptions, telles que le fait que le client le demande plus tard.

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