Les entreprises espagnoles s'inquiètent du Brexit

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Anonim

Les entreprises espagnoles au Royaume-Uni sont en colère contre le manque d'attention de May au processus du Brexit. Compte tenu de cela, les flux de capitaux entre l'Espagne et le pays britannique se sont modérément modérés.

Avec un investissement de près de 77 000 millions d'euros dans le pays, les hommes d'affaires espagnols sont parmi les grands intéressés à connaître les conditions du Brexit et les répercussions sur les entreprises étrangères qui résident dans le pays. Le degré d'entreprises espagnoles dans le pays est assez élevé, donc un Brexit non structuré aurait un impact négatif sur elles.

Des entreprises comme Santander, Sabadell, Telefónica, Iberdrola ou Ferrovial, avaient, fin 2016, un investissement net cumulé de 77 000 millions d'euros sur le marché britannique. Et le fait est que le Royaume-Uni est la deuxième destination préférée des entreprises espagnoles, derrière les États-Unis.

Selon une étude réalisée par la Chambre de commerce espagnole au Royaume-Uni, les investissements réalisés par les entreprises espagnoles dans le pays ont généré près de 127 000 emplois. De plus, ces emplois ont été générés dans des secteurs qualifiés tels que les services financiers, le conseil, les infrastructures, les assurances ou les télécommunications.

Cela fait que, compte tenu de la passivité de mai et de l'absence d'inclusion de leurs intérêts dans les conditions de sortie convenues avec l'Union européenne, les hommes d'affaires espagnols sont indignés et ignorés par le Premier ministre britannique, car, jusqu'à présent, ils n'ont pas. On sait les répercussions qu'aurait une sortie de l'Union européenne sur ces entreprises.

Un environnement incertain

Selon cette même étude, les hommes d'affaires espagnols se montrent très préoccupés par ce qui se passe dans l'environnement politique et économique du Royaume-Uni. Depuis la tenue du référendum, les flux de capitaux entre l'Espagne et le Royaume-Uni se sont modérés, portant les flux à 1 657 millions d'euros. Un chiffre qui montre une modération de l'investissement.

Cela est dû, comme nous l'avons dit, à l'inquiétude des hommes d'affaires espagnols face aux agissements de Theresa May en matière commerciale. Selon l'étude, parmi les analystes financiers des entreprises interrogées, 74% considèrent que le climat des affaires au Royaume-Uni s'est nettement dégradé depuis le référendum. Compte tenu de l'augmentation du risque politique, l'environnement est devenu plus instable.

74% pensent que le climat des affaires au Royaume-Uni s'est nettement dégradé depuis le référendum

De même, 68% des personnes interrogées conviennent que la stabilité économique et politique du pays est insuffisante pour garantir la stabilité des entrepreneurs eux-mêmes et de leurs entreprises. Pour cette raison, seuls quelques-uns prévoient une augmentation des investissements et des flux de capitaux au Royaume-Uni dans les années à venir, alors que le tissu politique continue sur la voie qu'ils ont suivie jusqu'à présent.

Pour les hommes d'affaires espagnols, la meilleure solution du Brexit est de maintenir le libre-échange au sein de l'Union européenne, sans exclure cette politique pour le pays, une fois celui-ci en dehors de l'Union économique européenne. Cependant, jusqu'à présent, les mêmes hommes d'affaires ne sont pas satisfaits des performances que réalise le leader britannique, ainsi que de l'attention qui est portée à ces hommes d'affaires.

Pour les hommes d'affaires espagnols, il y a eu un manque évident de soutien de la part du gouvernement britannique et, bien que le secrétaire d'État au Commerce évalue positivement les relations commerciales et d'investissement entre le Royaume-Uni et l'Espagne, ces atouts ne sont pas soutenus par l'homme d'affaires, car ce manque l'attention portée aux acteurs espagnols a généré des détachements commerciaux.

Un chemin tortueux sans accords

En résumé, nous sommes confrontés à un Brexit qui, comme l'indiquent les dernières nouvelles dans les principaux médias économiques mondiaux, a encore un long chemin à parcourir. Aux dernières nouvelles, il semble que le processus de sortie, en l'absence d'accord, sera reporté jusqu'à ce que le gouvernement considère qu'il existe un accord bénéfique pour les deux parties et permette une sortie structurée.

Pour cette raison, l'avenir et les répercussions d'une sortie sont trop tôt. Cependant, si l'on peut prévoir que, face à une sortie non structurée, si les relations commerciales entre le Royaume-Uni et l'Europe se détériorent, les effets pour les entreprises européennes basées dans le pays britannique pourraient entraîner des pertes de millionnaires, ainsi que le désinvestissement qui il serait produit au Royaume-Uni.

Bref, la pire des solutions pour le pays est la peur des capitaux et la fermeture des entreprises du pays. Une délocalisation de ces entreprises pourrait avoir un fort impact négatif sur l'économie britannique, qui a déjà montré son ralentissement en l'absence d'accords lors des référendums. Par conséquent, comme nous l'avons dit, un accord structuré sera bénéfique pour toutes les parties intéressées par l'accord.