Les dernières prévisions publiées par la Commission européenne assurent que l'Union européenne (UE) connaîtra une croissance économique de 2% en 2017, ainsi que la zone euro connaîtra également une croissance de 1,9%.
De même, Bruxelles montre que la économie de l'UE augmentera d'un dixième de moins que ce qui a déjà été calculé, soit 1,9 % pour 2016, tandis que la zone euro progressera également d'un dixième de moins ou, ce qui revient au même, de 1,7 %.
En ce sens, il convient de souligner que certains facteurs qui favorisent cette croissance sont définis avec le prix du pétrole bas et taux de change de l'euro, « Qui sont désormais plus solides et plus durables qu'on ne le pensait auparavant », explique Bruxelles.
Cependant, la Commission européenne précise que certains risques mondiaux elles s'accentuent tandis que d'autres émergent. Autrement dit, le frein à la croissance de la Chine, le faible Commerce L'incertitude mondiale et géopolitique sont quelques-unes des vulnérabilités auxquelles est confrontée la scène économique actuelle.
L'Exécutif communautaire ajoute également que le principal artisan de l'augmentation -tant en 2016 qu'en 2017- reposera à la fois sur le consommation privé que dans les avancées du marché du travail. De même, Bruxelles soutient que la croissance de la demande, de meilleures marges bénéficiaires et des conditions de financement plus favorables favoriseront la investissement nécessaire.
En outre, selon les prévisions de Bruxelles, tous les pays de l'UE enregistreront des taux de croissance positifs du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2016, à l'exception de la Grèce, dont l'économie reculera de 0,7%. Au contraire, États membres L'Irlande (4,5%), la Roumanie (4,2%), Malte (3,9%) et le Luxembourg (3,8%) connaîtront la plus forte croissance. L'Espagne, pour sa part, augmentera de 2,8%, l'Allemagne de 1,8%, l'Italie de 1,4% et la France de 1,3%.
À cet égard, le vice-président de la Commission européenne pour l'euro et le dialogue social, Valdis Dombrovskis, a souligné que L'Europe « poursuit sa reprise »bien qu'il ait exhorté à rester vigilant alors que la croissance modérée fait face à des "vents contraires croissants". «Il est important de poursuivre les réformes structurelles qui aident notre économies, pour résister aux chocs à l'avenir et pour améliorer les possibilités de travail pour notre population », a-t-il déclaré.
"Le chômage continuera de baisser même si l'Europe continue de se redresser"
La Commission européenne prévoit également une "augmentation modeste" en matière d'emploi. Ainsi, il ressort que les taux de chômage ils continueront de baisser, bien qu'à un rythme plus lent que l'année dernière, et il note que cette baisse sera plus prononcée dans les États membres où des réformes de marché ont été mises en œuvre.
Ainsi, le taux de chômage dans la zone euro passera de 11% en 2015 à 10,5% en 2016 et 10,2% en 2017. Dans l'UE, ce chiffre clôturera 2015 avec un taux de 9,5% et passera à 9 % et 8,7 % cette année et en 2017, respectivement.
Enfin, l'Exécutif communautaire calcule que le déficit la fiscalité commune dans la zone euro sera réduite grâce à l'activité économique et, dans une moindre mesure, par dépenses pour un intérêt moindre. Ainsi, le déficit de la zone euro sera de 1,9% cette année et de 1,6% l'année prochaine. D'autre part, il estime que dette sur le PIB de la zone euro est ramené à 91,3 % en 2017.