L'avenir du cloud s'appelle le brouillard

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Anonim

Présentation des éléments interactifs pour la maison et le bureau -l'Internet des objets- Il sortira l'infrastructure cloud du jeu, ouvrant la porte à un nouveau mode de connexion informatique, très accessible à l'utilisateur.

Le cloud - ou Cloud Computing, en anglais - est le nom donné à l'infrastructure informatique qui permet de stocker, traiter et récupérer des informations à partir de n'importe quel appareil avec lequel on peut accéder à Internet. L'arrivée du numérique, avec vos ordinateurs, tablettes, smartphones et appareils photo, -et conçu pour gérer de gros volumes de données mais avec peu de capacité de stockage- elle s'est indirectement accompagnée du développement de services hébergés sur une plate-forme spécifique appelée cloud.

Mais le terme nuage ne doit pas être compris comme un concept étrange et étranger au quotidien puisque, avec une probabilité absolue, il est utilisé en continu; simplement en écrivant un e-mail. Au même moment où nous accédons à l'e-mail, nous entrons en communication directe avec les serveurs des entreprises qui fournissent le service et où sont stockées toutes nos informations : photos, vidéos, musique et tout autre format de fichier appartenant à notre espace personnel. .

Cependant, l'importance de cette avancée technologique -le nuage- a été tel que a conduit à la naissance d'un secteur économique qui vise à promouvoir différentes solutions de services communs auprès de nombreux groupes d'utilisateurs afin d'optimiser l'utilisation des ressources. Comme l'explique Tomás de Miguel, directeur du réseau universitaire et de recherche espagnol RedIRIS :

« La convergence entre les technologies web et la virtualisation va être à la base de la conception de la nouvelle génération de services pour Internet, ce qu'on appelle l'Internet du futur (FI). Ce sera le moyen de surmonter bon nombre des obstacles actuels. Par exemple, en recherche médicale, les données de santé ne peuvent être manipulées que par des professionnels du centre auquel appartiennent les patients; De plus, les informations énergétiques ne peuvent être utilisées que par les compagnies d'électricité. Dans l'Internet du futur, tous ces documents pourront être réutilisés, avec les autorisations appropriées, dans de nombreux autres contextes, générant un écosystème de services dans lequel un immense volume de données sera accessible de manière agile et personnalisée pour chaque utilisateur ».

Services d'entreposage

Dropbox, Google Drive, Microsoft Skydrive, Mega, Box, Cubby, Bitcasa ou Copy sont quelques-uns des services de stockage les plus populaires offerts par le cloud. Et son utilitaire est bien argumenté de l'Institut national des technologies de l'information : « le cloud nous permet d'avoir, de partager, de synchroniser et d'éditer toutes nos informations. Mais, également, il met en garde contre problèmes principaux Ceux auxquels nous pouvons faire face : la cessation brutale de service; accès par des personnes non autorisées; l'action d'un pirate informatique malveillant; confusion lors du partage de fichiers et de dossiers ; voire des problèmes juridiques puisque « selon les fichiers que nous hébergeons, nous pourrions avoir ce type de problème selon l'endroit où se situent physiquement les équipements de l'entreprise qui les stocke ».

En conséquence, la même entité déclare le recommandations à suivre pour améliorer la sécurité et la confidentialité des informations, principales pierres d'achoppement du stockage en nuage. En effet, le cloud ne doit pas être utilisé pour stocker des informations sensibles -DNI, mots de passe et données personnelles en général-; De plus, nous devons nous inscrire avec un mot de passe suffisamment fort pour qu'il ne puisse pas être découvert par les cybercriminels. Enfin, il faudra connaître le bon fonctionnement des outils pour partager des fichiers et dossiers et ainsi ne pas montrer accidentellement des informations à qui il ne faut pas.

Tendances et défis dans les télécommunications

Pour NEC, entreprise renommée dans le secteur des télécommunications, l'objectif fondamental de la future stratégie du cloud est de fournir des services à la demande, "qui évoluent de manière dynamique, avec l'illusion de ressources illimitées". Mais atteindre l'objectif ne sera pas facile puisque, comme le groupe ajoute, "pour les PME, il faut examiner la bande passante et la stabilité du réseau".

Et c'est dans cette bande passante que réside le nœud du problème. De nombreux experts soulignent l'insuffisance du cloud face à l'usage inconsidéré des appareils mobiles, qui font déjà partie non seulement de notre mode de vie le plus ludique - divertissement, loisirs et amusement - mais aussi de nos projections de travail actuelles.

Mais l'alternative IT (Information Technology) du cloud est déjà imaginée, pensée et organisée. Connu sous le nom de brouillard, ce dernier système technologique est basé sur la connexion des appareils intelligents de l'utilisateur afin que, sans avoir à dépendre de la connexion mobile dont le cloud a besoin, ce même utilisateur puisse accéder aux informations numériques dont il a besoin.

De quoi parlons-nous lorsque nous parlons d'appareils intelligents ? Ce sont, ni plus ni moins, les éléments qui composent l'Internet des objets. Pour Tomás de Miguel, «l'internet des objets essaie d'inclure les petits ordinateurs dans les objets du quotidien -Maisons, voitures, appareils électriques ou même sur le corps humain-. Chacun de ces petits agents sera toujours connecté et collectera, transmettra ou gérera les informations immédiatement. Et grâce à ces informations, la qualité de vie s'améliorera, en pouvant fournir des services très adaptés aux besoins de chaque utilisateur ».

Cependant, À mesure que le nombre d'objets intelligents augmente, la communication avec le cloud devient d'une complexité alarmante. De plus, nombreux sont ceux qui prétendent que la vitesse des réseaux 3G et 4G n'est pas assez rapide pour transmettre les données de ces appareils vers le cloud au même rythme qu'elles sont générées.

Heureusement, le secteur des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) peine à trouver une solution par l'informatique dans le brouillard. Par exemple, Cisco Systems prévoit d'utiliser ses routeurs intelligents pour qu'ils ne communiquent jamais avec le cloud mais avec le brouillard, avec ce qui nous entoure et avec ce qui nous est le plus proche; Parallèlement, IBM investit une grande partie de ses projets de recherche dans la connexion de tous ces ordinateurs que nous avons déjà à notre portée.

Bref, et comme il le souligne Christophe Mims -spécialiste du sujet-, « les opérateurs téléphoniques ne font pas leur travail. En attendant d'avoir les réseaux mobiles et terrestres que nous méritons, le plus important sera d'adapter au maximum les équipements aux utilisateurs pour que l'Internet des Objets soit utile. L'avenir d'une grande partie de l'informatique d'entreprise est toujours dans le cloud, mais la véritable avancée technologique qui transformera l'avenir va se produire ici, dans les objets qui nous entourent dans la brume. »