Capital fixe - Qu'est-ce que c'est, définition et concept

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Anonim

Le capital fixe, les actifs non courants, les actifs immobilisés sont les actifs de l'entreprise qui ont une condition d'utilisation à long terme, tels que les terrains, les brevets, les investissements, etc.

C'est-à-dire qu'il comprend tous les actifs de l'entreprise qui ne se détériorent pas, n'expirent pas ou n'expirent pas en moins d'un an. Ils doivent rester en équilibre pendant plus d'un cycle économique.

Pourquoi est-ce

Ce capital a pour mission principale de pérenniser l'activité principale de l'entreprise, car son absence pourrait rendre difficile voire impossible son bon fonctionnement. Cela peut varier selon les secteurs, car si un bâtiment est un actif immobilisé (ou capital) essentiel dans le secteur de l'hôtellerie, il n'en est pas de même dans le secteur de la communication.

Ainsi, selon le capital fixe que nous analysons et le secteur que nous visons, cela aura une pertinence plus ou moins grande dans l'activité ordinaire de l'entreprise.

Types de capital fixe

Le capital fixe peut être décomposé en trois grands groupes :

  • Immobilisations corporelles : Elles sont constituées d'actifs corporels tels que des bâtiments, des terrains, des machines, du matériel informatique, etc.
  • Immobilisations incorporelles : Elles sont principalement regroupées en propriété industrielle, propriété intellectuelle, droits d'auteur, brevets, logiciels de gestion, etc.
  • Placements à long terme : Il s'agit de la somme de tous les placements dont l'échéance est supérieure à un an.

La liste complète des actifs corporels et incorporels d'une entreprise peut être consultée dans le plan comptable du pays correspondant.

Exemples pratiques de capital fixe

Ensuite nous allons mettre 3 exemples de capital fixe qui ont une pertinence plus ou moins grande selon le secteur d'activité :

1. Immobilisations corporelles : terrains et bâtiments.

  • D'une part, la détérioration ou l'absence de celles-ci aura un impact plus important sur les entreprises dédiées au tourisme, aux services divers (coiffure, massages, esthétique…) ou aux loisirs.
  • En revanche, les entreprises qui n'accuseraient pas à outrance l'impact de ne pas posséder d'immeubles ou de terrains seraient celles qui pourraient exercer leur activité en numérique. Les exemples sont les services bancaires, les services de conseil ou la gestion.

2. Actifs incorporels : logiciels et brevets.

  • Les entreprises qui verraient diminuer la production ou la performance des services sont, par exemple, celles liées aux médias ou à la commercialisation de matériel informatique.
  • En revanche, les secteurs qui peuvent survivre dans de meilleures conditions en l'absence desdits actifs ou capital fixe sont ceux qui regroupent majoritairement le secteur primaire, comme la pêche, l'agriculture ou l'élevage.

3. Investissements à long terme : prêts et opérations financières en faveur.

  • Les entités bancaires et les sociétés de services financiers seraient sans aucun doute les plus grands perdants dans ce cas.
  • Cependant, les entreprises qui n'ont pas un poids bilan important dans les investissements subiront moins les conséquences de leur détérioration ou de leur perte de valeur.
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