Taux d'intérêt négatifs, la taxe bancaire cachée

le Euribor un an, que nous connaissons tous en faisant référencer notre hypothèque, est entré en territoire négatif pour la première fois de l'histoire. C'est une situation étrange, contrairement à ce que l'on pourrait penser être normal sur les marchés financiers à la suite d'un phénomène macroéconomique forcé par la Banque centrale européenne (BCE).

À la suite de lapolitique de monteria expansive menées par la BCE ces dernières années, communément appelées QE, la BCE essaie de relancer la croissance économique, en réactivant la demande globale, tout cela pour générer de l'inflation par l'application de mesures de politique monétaire expansionnistes; telles que la modification des facilités permanentes (imposition de taux d'intérêt négatifs sur les réserves bancaires), la réduction du ratio de trésorerie, et la réalisation d'opérations sur le marché libre (achat d'actifs financiers sur les marchés financiers).

Nous avons entendu maintes fois que Mario Draghi a sorti toute l'artillerie lourde, que si le gaz monétaire du rire ou nous avons dans notre rétine l'image de Draghi téléchargée dans un hélicoptère distribuant des billets dans toute la zone euro. Cette série de métaphores utilisées dans la plupart des cas par la presse, sont déjà pour beaucoup le patronyme de Mario Draghi, surtout au moment où il a décidé d'acheter des actifs sur les marchés financiers en mars 2015.

C'est à partir de cette date, à laquelle débute un processus en Europe qui étrangle les banques, qu'il s'apparente à un impôt caché. Nous le décrivons ci-dessous, il s'agit d'un processus dans lequel une banque privée vend une partie de ses actifs (tels que la dette publique, les obligations d'entreprises ou les titrisations) à la banque centrale et cette dernière le paie avec un dépôt auprès de la banque centrale elle-même. Ces dépôts à la banque centrale sont des actifs pour la banque privée et constituent ce que l'on appelleLes réserves du système et dans des situations de marché normales devraient payer un certain taux d'intérêt positif.

Ce processus modifie énormément l'équilibre des banques (voir le dépôt qui rapporte un taux d'intérêt négatif) :

Dans ce processus, il est évident qu'il y a une modification de l'équilibre des banques privées, qui sont passées d'avoir les actifs traditionnels typiques tels que les prêts et les obligations, à avoir de grandes quantités de réserves (dépôts). C'est alors que survient l'une des distorsions que nous soulignons dans cet article, puisque la BCE étrangle l'équilibre des banques, établissant letaux d'intérêt négatifs sur les dépôts auprès de la banque centrale (sur réservations système).

Nous avons déjà expliqué il y a longtemps les raisons qui poussent quelqu'un àacheter un instrument financier avec un taux d'intérêt négatif. Rappelons brièvement le fonctionnement d'un taux d'intérêt négatif. Si une banque dispose d'un dépôt auprès de la BCE de 1 000 euros, et que le taux d'intérêt négatif auquel le dépôt est rémunéré est de -0,4 % par an, après un an à l'expiration du dépôt, 996 euros seront restitués. .

Cela vous semble-t-il intéressant qu'ils vous donnent moins d'argent que vous n'y mettez ?

Il ne semble pas raisonnable, ou du moins jusqu'à présent les taux d'intérêt négatifs n'étaient pas pris en compte sur les marchés financiers, nous sommes confrontés à une situation provoquée par les banques centrales (en l'occurrence la BCE) qui tentent de quelque manière que ce soit et au détriment des autres de promouvoir la croissance économique.

Maintenant, rappelons que les banques doivent obligatoirement maintenir un pourcentage d'actifs en dépôts auprès de la BCE, c'est ce qu'on appelleratio de trésorerie minimum. A ce stade, la situation est préoccupante et clairement défavorable pour les banques de la zone euro, puisque la BCE rentabilise son bilan depuis mars 2015 grâce aux réserves bancaires, je m'explique. Les banques doivent maintenir un ratio de trésorerie minimum (que la BCE a rémunéré à 0% depuis mars 2016; avant 0,05%), c'est pour les réserves légales ou obligatoires. Pour l'excédent de ces réserves détenues par la BCE, ce que l'on appelle les Réserves Volontaires, la BCE paie un taux d'intérêt négatif (-0,4%).

Le résultat de tout cela est que la BCE facture aux banques des intérêts qu'elle rend à peine en rémunération de ses réserves obligatoires obligatoires. Le trou pour les banques est évident et s'agrandit : leurs réserves à la BCE augmentent en raison de laassouplissement quantitatif (QE)Grâce à des facilités permanentes, la BCE achète des actifs et paie avec un dépôt sur son bilan, ce qui augmente le coût dérivé des taux d'intérêt négatifs sur les dépôts.

La BCE se cache dans le fait que c'est un moyen pour tous ces excédents de réserves maintenus à son bilan d'être transférés aux familles et aux entreprises (pour accorder des prêts et réactiver la consommation), mais la réalité est bien différente, puisque les banques ne peuvent prêter l'argent qu'ils ont conservé sous forme de dépôt auprès de la BCE, mais ils doivent le faire à partir de leurs propres dépôts, c'est le merlan qui lui mord la queue.

Las solución que busca el Banco Central Europeo a todo este caos de tipos de interés, es que los bancos privados intenten compensar esas pérdidas inexorables que les impone con mayores beneficios vinculados a su actividad bancaria tradicional, es decir, el negocio de los préstamos y créditos , asumiendo más riesgo para ganar un pequeño tipo de interés en cada préstamo, crédito u hipoteca, o incluso, la más drástica, que los bancos nos cobren un tipo de interés negativo por nuestros depósitos, sobre nuestras cuentas corrientes, lo cual veo cada día plus près.