La neuroéconomie est une discipline qui étudie comment le cerveau humain traite l'information et prend des décisions économiques.
La neuroéconomie est une discipline récente, qui reprend des éléments de divers domaines d'études tels que : l'économie, la psychologie, les neurosciences et l'économie comportementale. Son objectif principal est d'étudier comment les gens prennent des décisions liées à l'économie. Pour ce faire, s'éloigner de l'hypothèse classique de l'économie selon laquelle les agents sont rationnels et prennent des décisions optimales en tenant compte des informations disponibles.
Origine de la neuroéconomie
La neuroéconomie est née aux États-Unis, en réponse au fait évident que de nombreuses personnes semblent prendre des décisions économiques non rationnelles. Il existe d'autres facteurs tels que l'émotion, l'intuition, les sentiments, l'apathie, etc., qui peuvent influencer de manière décisive les décisions que les gens prennent.
Comment fonctionne la neuroéconomie
La neuroéconomie étudie le cerveau, le comportement humain et la prise de décision. Tout cela, à travers un mélange de diverses disciplines telles que : l'économie, la psychologie, l'économie comportementale, etc.
Ainsi, par exemple, l'une des procédures d'étude est la suivante : observer le cerveau d'un groupe de personnes pendant qu'ils développent divers jeux ou exercices mentaux, développés par des économistes expérimentaux. Les neuroscientifiques examinent ensuite comment le cerveau a été affecté (quelles zones ou ensembles de neurones ont été activés) au cours de ces activités grâce à des technologies d'imagerie, telles que l'IRM.
Exemple de neuroéconomie
Un groupe de neuroscientifiques a étudié le comportement d'un groupe d'individus dans le soi-disant « jeu de l'ultimatum ». En cela, un joueur fait une offre à un autre et celui-ci doit accepter ou rejeter.
La tendance générale des personnes sans lésion cérébrale était d'accepter les offres justes et de rejeter les offres injustes. Cependant, les personnes présentant des lésions dans le cortex préfrontal ventromédian ont montré une tendance à rejeter plus d'offres (justes et injustes).
Il s'agit d'une étude de cas intéressante, car elle nous aide à comprendre quelles parties du cerveau participent à un processus de décision. Ainsi, nous pouvons également savoir comment il peut être influencé.
Institutions neuroéconomiques en Espagne
L'Association espagnole de neuroéconomie (ASOCENE) a pour objectif principal d'être un point de rencontre entre neuroscientifiques, psychologues, économistes, investisseurs et autres personnes intéressées par cette discipline.
Dans le cadre de ses fonctions, l'association favorise la collaboration pluridisciplinaire, la publication d'actualités et de documents, ainsi que l'offre de diverses formations en lien avec le sujet traité.
