Bâle II - Qu'est-ce que c'est, définition et concept

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Bâle II - Qu'est-ce que c'est, définition et concept
Bâle II - Qu'est-ce que c'est, définition et concept
Anonim

Bâle II est le deuxième des Accords de Bâle, qui consiste en une série de lignes directrices élaborées par le Comité de Bâle afin de conseiller sur la réglementation bancaire et de créer une norme internationale.

Face à la nécessité de continuer à développer l'analyse des recommandations initiée avec Bâle I, Bâle II a été créé en 2004.

Parmi certains des arguments que l'on peut citer, le plus important est qu'avant l'accord Bâle II, la capacité d'une personne ou d'une entreprise à rembourser les prêts accordés n'était pas prise en compte, ni leur délai de récupération, et donc, la le risque de crédit. Face à cette situation, il a été décidé de créer trois piliers sur lesquels repose Bâle II.

Les trois piliers de Bâle II

Les trois piliers sont les suivants :

Pilier I : Avoir des exigences de capital minimum

Pour ce faire, le risque de crédit doit être évalué, mais contrairement à Bâle I, il prend en compte la qualité des emprunteurs à l'aide de notations ou de notations de crédit.

Bâle II exige que le ratio de fonds propres des banques soit supérieur à 8 % et ajoute des exigences de fonds propres pour le risque opérationnel.

Cette évaluation prend en compte la probabilité de défaut de crédit (PD), la perte au moment du défaut (LGD) qui sont calculées selon une méthode standard utilisant des notations de risque émises par des sociétés spécialisées ou par ses propres méthodes de notation avancée, exposition au risque en cas de défaut.

Dans ce pilier, l'objectif est de quantifier le risque de crédit, de marché et opérationnel. De cette manière, différents modèles d'évaluation des risques sont utilisés, et il existe des incitations à améliorer ces modèles.

Pilier II : Superviser la gestion des fonds propres

Dans le cas de l'Espagne, la Banque d'Espagne est l'organe chargé de veiller à ce que les entités maintiennent un capital suffisant en fonction des risques encourus.

Parallèlement, ils doivent également superviser les calculs et les risques qui ne sont pas étudiés dans le pilier I. Et, de la même manière, ils doivent étudier le niveau de solvabilité de l'entité à travers la validation de modèles statistiques, les banques étant obligées de stocker les données d'informations de crédit pendant de longues périodes de 5 à 7 ans, garantissant un audit adéquat et la réussite des tests de résistance.

Pilier III : Discipline de marché

Ce pilier vise à ce que l'entité fournisse l'information de crédit et le niveau de risque des marchés financiers de manière transparente et dans le respect des bonnes pratiques avec une meilleure coordination des processus de calcul des risques et de leurs rapprochements.

Tout, avec une description correcte de la gestion des risques, les aspects techniques du calcul du capital, la description de la gestion du capital et les exigences de capital pour chaque type de risque.