Le Parlement grec vote oui : et maintenant ?

Anonim

Vers 2h du matin depuis Athènes, le Parlement grec a approuvé les réformes nécessaires pour entamer des pourparlers avec les créanciers pour que le troisième plan de sauvetage ait lieusoit un programme de soutien financier de 86 milliards d'euros (95 000 000 000 $).

Cela maintient la Grèce dans l'euro, même si la possibilité d'une sortie n'est pas encore exclue. En fait, d'autres lois doivent encore être adoptées la semaine prochaine. La Grèce a besoin que la Banque centrale européenne ouvre le robinet de prêt d'urgence (ELA), pour permettre aux banques de traiter les paiements urgents (rappelez-vous que la Grèce maintient un parc de banque). Les banques grecques sont fermées depuis plus de quinze jours et ont besoin de liquidités immédiates, l'autre option est de sortir de l'euro et de dévaluer leur monnaie (voir les conséquences ici) afin que les banques puissent faire face à la forte demande de liquidité, une option qui pour le moment perd de sa force par les deux acteurs - la Grèce et l'Europe - dans ce bras de fer.

Concernant le vote, 229 députés étaient en faveur ce qui correspond à 77% du parlement grec. ETn contre, un total de 64 députés ont voté avec 21% et 6 n'ont pas votéAutrement dit, 2% du nombre total de députés se sont abstenus.

Tsipras, le Premier ministre grec, a déclaré qu'il avait trois options pour négocier avec les partenaires européens, accepter l'accord actuel, une faillite du pays ou sa sortie de la zone euro.

Le oui l'a emporté avec une majorité écrasante qui n'aurait pas été atteinte sans le soutien des partis d'opposition pro-européens. Trente-huit députés de son parti d'extrême gauche Syriza ne l'ont pas soutenu (une, la présidente du parlement, Zoe Konstantopoulou, qualifiant les mesures de « génocide social »). M. Tsipras avait déclaré qu'une telle rébellion pourrait conduire à sa démission, un changement de cabinet est encore à venir.